Deming et les forces de destructions : Sommes-nous fondamentalement bon ?
Dans "Hors de la crise", Deming explique que l’homme est prédisposé à être
bon et que nous sommes tous né avec des motivations intrinsèques comme
l’amour-propre, la dignité, le désir de coopérer, la curiosité et le plaisir d’apprendre.
Il illustre comment selon lui ces motivations intrinsèques sont progressivement
détruites par des motivations extrinsèques (bons points, notes, comparaison,…) créées par notre
société. Il qualifie ces motivations extrinsèques de forces de destruction qui provoquent la
crainte, la défense,…. Ce système détruira progressivement notre plaisir
d’apprendre, d’innover,….
J’ai donc naturellement été interpellé par le livre de Jacques Lecomte,
La Bonté Humaine, Altruisme, empathie, générosité. Tout d’abord, ce livre n’a
pas l’intention de confronter à nouveau les théories de Hobbes et Rousseau sur
la nature humaine.
Ce livre ne donne pas une réponse directe à cette question mais illustre
à travers de nombreuses études que nous ne sommes pas uniquement guidés par notre
intérêt personnel, qu’à la naissance l’enfant possède des capacités innées
’(altruisme, coopération et empathie) et que nous naissons fondamentalement
plus bon que mauvais.
Bref, sans tomber dans la naïveté et plaider pour le monde de Oui Oui ,
Jacques Lecomte tend à aller dans le même sens que E. Deming : nous naissons
fondamentalement bon, c’est les principes et paradigmes qui gouvernent le système qui nous rendent "mauvais".
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